De retour en Amérique du Sud - en Bolivie- au carnaval d'oruro
Nous voici de retour en Amérique du Sud , en Bolivie, au carnaval d'ORURO
La chanson que vous allez entendre est celle du carnaval bolivien d'Oruro
La chanson que vous allez entendre est celle du carnaval bolivien d'Oruro
Oruro ou la "Diablada", célèbre carnaval des Andes.
Le carnaval bolivien reflète ses contrastes : andin, tropical, religieux et païen à la fois.
A Oruro, le carnaval est classé au patrimoine oral et immatériel de l'humanité.
Quelques 45 000 danseurs et danseuses défilent le samedi pendant 20 heures dans cette ville située à 3 700 mètres d'altitude, sur l'altiplano et à 230 kms au Sud-Est de la Paz.
Quelques 49 "fraternités" avec chacune leur vision propre du monde rivalisent de costumes d'or, de masques aux yeux exhorbités et de déguisements grotesques et symboliques.
La plus ancienne et la plus populaire est la fraternité de "la Diablada" (diablerie). Elle occupe le domaine des enfers : Lucifer, Satan et toutes sortes de Supay (démons en quechua).
Ils se mélangent aux anges, aux ours et aux condors andins pour "attirer les enfants".
Dans cette région de mines d'étain, un petit diable rouge est censé protéger le monde souterrain et surtout ses ouvriers contre les dangers des mauvais esprits de la terre.
Mais la religion catholique n'est jamais loin et les danseuses célèbrent aussi la vierge du Socavon (ou viege de la Candelaria), patronne du carnaval d'ORURO.
Des milliers de touristes européens et américains se précipitent chaque année pour voir ce festival qui puise aussi ses racines dans les fêtes précolombiennes et mystiques des tribus Urus, saluant le temps des semences et celui des récoltes.
Certaines "fraternités" représentent des esclaves noirs à l'époque de la colonie ou caricaturent les danses ou les défilés de la cour du vice-roi d'Espagne.
La majorité de ces danses exprime la rébellion des communautés natives contre l'envahisseur espagnol qui installa dès le début de la conquête l'exploitation des richesses comme système de gouvernement et de domination sur les indiens au profit de la couronne espagnole.
Le carnaval bolivien reflète ses contrastes : andin, tropical, religieux et païen à la fois.
A Oruro, le carnaval est classé au patrimoine oral et immatériel de l'humanité.
Quelques 45 000 danseurs et danseuses défilent le samedi pendant 20 heures dans cette ville située à 3 700 mètres d'altitude, sur l'altiplano et à 230 kms au Sud-Est de la Paz.
Quelques 49 "fraternités" avec chacune leur vision propre du monde rivalisent de costumes d'or, de masques aux yeux exhorbités et de déguisements grotesques et symboliques.
La plus ancienne et la plus populaire est la fraternité de "la Diablada" (diablerie). Elle occupe le domaine des enfers : Lucifer, Satan et toutes sortes de Supay (démons en quechua).
Ils se mélangent aux anges, aux ours et aux condors andins pour "attirer les enfants".
Dans cette région de mines d'étain, un petit diable rouge est censé protéger le monde souterrain et surtout ses ouvriers contre les dangers des mauvais esprits de la terre.
Mais la religion catholique n'est jamais loin et les danseuses célèbrent aussi la vierge du Socavon (ou viege de la Candelaria), patronne du carnaval d'ORURO.
Des milliers de touristes européens et américains se précipitent chaque année pour voir ce festival qui puise aussi ses racines dans les fêtes précolombiennes et mystiques des tribus Urus, saluant le temps des semences et celui des récoltes.
Certaines "fraternités" représentent des esclaves noirs à l'époque de la colonie ou caricaturent les danses ou les défilés de la cour du vice-roi d'Espagne.
La majorité de ces danses exprime la rébellion des communautés natives contre l'envahisseur espagnol qui installa dès le début de la conquête l'exploitation des richesses comme système de gouvernement et de domination sur les indiens au profit de la couronne espagnole.